Malala Youssoufzaï
Malala Youssoufzaï
18 octobre 2013
Quand Malala rencontre la Reine d'Angleterre
La jeune militante pakistanaise Malala Yousafzai, rescapée des talibans aujourd'hui reçue par les plus grands de ce monde, a offert son autobiographie à la Reine Elizabeth II lors d'une réception à Buckingham Palace.
Pakistan: Malala annonce le premier don de son fonds pour l’éducation des filles
5 avril 2013 à 16:04
Par AFP
Malala Yousafzai, la jeune Pakistanaise rescapée d’un attentat des talibans, a annoncé le premier don du Fonds portant son nom en faveur de l’éducation des filles, pour un projet au Pakistan, avec le soutien de l’actrice Angelina Jolie.
Une somme de 45.000 dollars (35.000 euros) sera consacrée à ce projet dans la vallée de Swat (nord-ouest du Pakistan), destiné à permettre à 40 filles âgées de 5 à 12 ans d’aller à l’école et à sensibiliser les populations locales à l’importance de l’éducation des filles, selon un communiqué du Fonds Malala.
La jeune fille de 15 ans, scolarisée à Birmingham (centre de l’Angleterre) après y avoir subi avec succès en février une opération à la tête, a fait cette annonce jeudi soir lors d’une intervention vidéo au sommet de la Fondation «Women in the World» à New York.
«L’annonce de la première aide du Fonds Malala est le moment le plus heureux de toute ma vie», a déclaré Malala. «Je vous invite tous à soutenir le Fonds Malala et nous aider à oeuvrer pour que l’on passe de l’éducation de 40 filles à celle de 40 millions de filles».
Le nom de l’organisation chargée de mettre en oeuvre ce projet et sa localisation précise n’ont pas été révélés pour des raisons de sécurité.
Les 45.000 dollars ont été recueillis avec le soutien des ONG Women in the World, Vital Voices, et d’Angelina Jolie.
L’actrice américaine, qui s’est engagée récemment à donner 200.000 dollars (environ 155.000 euros) au Fonds Malala, a rendu hommage au courage de la jeune fille lors de la soirée Women in the World.
«La tentative brutale de réduire (Malala) au silence n’a fait qu’amplifier sa voix et accru sa détermination à demander au monde entier, pas seulement au Pakistan, de garantir le droit à l’éducation pour chaque fille et garçon», a-t-elle dit.
Malala a été atteinte d’une balle à la tête lors d’une attaque des talibans contre l’autocar scolaire qui la transportait le 9 octobre 2012, dans la vallée de Swat. Les talibans voulaient la punir pour son engagement en faveur du droit des jeunes filles à aller à l’école.
Transportée au Royaume-Uni, elle a subi le 2 février une double opération de la boîte crânienne, avant de quitter l’hôpital de Birmingham cinq jours plus tard. Le 19 mars, elle a fait sa rentrée dans un collège de cette ville.
Devenue une icône de la résistance aux talibans, l’adolescente figure parmi les candidats en lice cette année pour le prix Nobel de la paix.
4 mars 2013
« Malala va bien »
Tribune de Genève, 6 mars 2013
Par Olivier Bot et Yannick Van der Schueren. Mis à jour le 01.03.2013
Ziauddin Yousafzaï, le père de l’adolescente pakistanaise victime d’une attaque des talibans, était vendredi à Genève pour la cérémonie d’ouverture du Festival du film et forum international sur les droits humains (FIFDH).
Ziauddin Yousafzaï, le père de l’adolescente pakistanaise victime d’une attaque des talibans, était à Genève le 1er mars 2013.
Image: Laurent Guiraud
A 11 ans, Malala Yousafzaï témoignait déjà des violences des talibans dans la vallée de Swat sur un blog de la BBC. En octobre, la jeune militante âgée de 14 ans était atteinte d’une balle dans la tête en rentrant de l’école.
Son crime? Lutter pour le droit des filles à aller à l’école. Grièvement blessée, Malala a été exfiltrée de son pays pour être soignée en Grande-Bretagne, où elle poursuit actuellement sa convalescence. « Malala va bien. Elle est même en pleine forme», a déclaré hier à La Tribune de Genève, son père, qui venait pour la première fois en Suisse. «Elle ne pourra pas prendre l’avion avant deux mois. Nous ne voulons prendre aucun risque».
Comment ce père explique-t-il qu’une si jeune fille ait un tel courage ? Est-ce le fait de l’éducation qu’elle a reçu. Ziauddin Yousafzaï, très élégant, sourit : «Ce que font les parents, comment ils agissent, est plus important dans l’éducation de leurs enfants que ce qu’ils disent ». Muni de quelques notes en poche, le père de Malala s’est ensuite dirigé à l’intérieur de l’Auditorium Arditi où était projeté en ouverture du Festival, le documentaire « Class Dismissed: The Death Of Female Education », d’Adam Ellick et Irfan Ashraf qui retrace le combat de Malala et de son père, instituteur et résistant, trois ans avant l’attentat.
Ziauddin Yousafzaï a été nommé envoyé spécial de l’ONU pour l’éducation globale en décembre
Par Le Monde.fr 4,02,2013
Malala Yousafzai, la jeune Pakistanaise qui a survécu à une attaque des talibans en octobre dernier, a diffusé lundi une vidéo dans laquelle elle assure aller "mieux de jour en jour", remerciant tous ceux qui "ont prié" pour elle. Gravement blessée à la tête - elle a dû subir une opération de la boîte crânienne samedi dernier à Birmingham - elle s'exprime pour la première fois en public, en anglais et en ourdou. Avec la création d'un fonds portant son nom, elle entend continuer sa lutte pour l'éducation des femmes dans son pays.
Publié le 02 janvier 2013 à 15h35
Le père de Malala Yousufzai obtient un poste diplomatique
Le père de l'adolescente pakistanaise victime d'une attaque des talibans pour son militantisme en faveur de l'éducation des filles a obtenu un poste diplomatique au Royaume-Uni.
Malala Yousufzai est en convalescence dans un hôpital de Birmingham, en Angleterre, depuis qu'elle a été attaquée par des talibans au Pakistan en octobre. Les talibans ont promis de l'attaquer de nouveau.
Le haut commissaire du Pakistan au Royaume-Uni, Majid Shamsul Hasan, a confirmé l'information diffusée mercredi par la BBC, selon laquelle le père de Malala, Ziauddin, a été nommé en tant qu'attaché pakistanais pour l'éducation à Birmingham.
Ce poste, qui s'accompagne d'un engagement initial de trois ans, signifie que Malala Yousufzai et sa famille pourront rester au Royaume-Uni.
L'histoire de Malala et son combat pour l'éducation des filles ont fait le tour du monde. Signe de son influence, l'adolescente de 15 ans fait partie de la liste des personnalités de l'année 2012 du magazine Time.
08/12/2012| 21:30 GB-Le président pakistanais a rencontré Malala Yousufzai
Asif Zardari, le président pakistais, a rencontré samedi dans un hôpital britannique Malala Yousufzai, l'adolescente blessée par balles par des taliban, en raison de ses propos en faveur du droit des femmes à l'éducation.
Malala Yousufzai, sur laquelle ses agresseurs avaient tiré à bout portant en octobre au Pakistan, est actuellement soigné à l'hôpital de la Reine Elizabeth de Birmingham, un établissement spécialisé dans le traitement des soldats britanniques blessés en Afghanistan.
L'adolescente, âgée de 15 ans, est "une jeune fille remarquable et une fierté pour le Pakistan", a déclaré Asif Zardari dans un bref communiqué publié par l'hôpital.
L'établissement a précisé que l'adolescente, soignée pour des fractures au crâne et à la mâchoire, allait "bien" mais devrait subir des opérations de chirurgie reconstructrice. (Joel Flynn, Julien Dury pour le service français)
Une fatwa à venir contre la jeune Malala
LE FLASH Actualité au Figaro.fr. Avec Reuters Publié le 20/11/2012 à 13:43
Un nouveau mouvement islamiste de Grande-Bretagne a l'intention de réunir prochainement ses membres à Islamabad pour lancer une fatwa à l'encontre de Malala Yousufzai, la jeune Pakistanaise grièvement blessée par les taliban début octobre pour son engagement en faveur de l'accès des filles à l'éducation.
Malala, qui s'est rendue célèbre en 2009 en dénonçant à la télévision la fermeture de son école par la milice islamiste, est actuellement soignée dans un hôpital de Birmingham. Son agression a suscité l'indignation de la communauté internationale et la jeune fille, âgée de 15 ans, est devenue un symbole de la lutte pour les droits des femmes.
"Une fatwa concernant Malala Yousufzai va être émise en tenant compte de toute l'histoire de ses blessures, notamment ses déclarations publiques favorables à l'armée d'occupation dans la région et tournant en dérision des symboles essentiels de l'islam tels que le hijab et le djihad", a déclaré Abu Baraa, membre de la direction de Sharia4Pakistan. Le mouvement publie sur son site internet une photo de l'adolescente sur son lit d'hôpital agrémentée de la légende suivante : "Ne croyez pas aux larmes de crocodile de Malala Yousufzai".
Selon Anjem Choudary, imam radical réputé en Grande-Bretagne, la fatwa pourrait être émise le 30 novembre à Lal Masjid, la célèbre "mosquée rouge" d'Islamabad où les membres d'un mouvement radical ont été délogés par la force en 2007.
Une pétition pour attribuer le Nobel de la paix à Malala
09.11.2012 à 12h15 Le Monde.fr avec AFP |
Plus de 60 000 personnes dans le monde avaient signé vendredi 9 novembre une pétition lancée sur le site Change.org pour l'attribution du prix Nobel de la paix à Malala, l'adolescente blessée par les talibans au Pakistan, il y a un mois jour pour jour, et actuellement soignée en Angleterre.
"Malala n'est pas simplement une jeune femme, elle parle au nom de toutes celles qui sont privées d'éducation en raison de leur sexe", a estimé Shahida Choudhary, qui fait campagne au Royaume-Uni pour faire pression sur le premier ministre, David Cameron, et de hauts responsables politiques afin qu'ils recommandent le nom de l'adolescente au comité du Nobel. "Si le prix Nobel de la paix était attribuée à Malala, cela enverrait un message clair que le monde soutient ceux qui défendent le droit des jeunes filles à recevoir une éducation", a-t-elle ajouté.
"Il y a des filles comme Malala au Royaume-Uni et dans le monde entier. J'étais l'une d'entre elles", a ajouté Shahida Choudhary, contrainte de quitter le Royaume-Uni à l'âge de 16 ans pour se soumettre à un mariage arrangé au Pakistan. Elle est finalement parvenue à s'enfuir à l'âge de 28 ans.
"RÔLE DE PIONNIÈRE"
Malala a été blessée par balle le 9 octobre à Mingora, dans le nord-ouest du Pakistan, par des hommes armés qui ont stoppé l'autobus scolaire dans lequel elle circulait. L'attaque a été revendiquée par les insurgés du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), allié au réseau Al-Qaïda. Ils ont affirmé l'avoir prise pour cible en raison de "son rôle de pionnière" dans la défense de l'éducation des jeunes filles et du fait de ses critiques contre eux.
L'adolescente, touchée à l'épaule et à la tête, a été transférée le 15 octobre au Queen Elizabeth Hospital de Birmingham, un établissement du centre de l'Angleterre spécialisé dans le traitement des soldats britanniques blessés en Afghanistan.
Malala va mieux - 8 novembre 2012
Malala, adolescente de 14 ans blessée par les talibans au Pakistan et soignée actuellement en Angleterre, a remercié toutes les personnes qui lui ont apporté leur soutien, dans un communiqué publié vendredi 9 novembre, un mois jour pour jour après son attaque.
"Elle veut que je dise à tout le monde combien elle est reconnaissante et impressionnée que des hommes, des femmes et des enfants du monde entier s'intéressent à son rétablissement", a déclaré son père, Ziauddin Yousafzai, au nom de Malala. "Nous sommes profondément touchés par les vœux de bon rétablissement reçus du monde entier, venant de personnes appartenant à toutes les castes, de personnes de toutes les couleurs", a-t-il ajouté dans un communiqué publié par le Queen Elizabeth Hospital de Birmingham, établissement du centre de l'Angleterre où est soignée Malala.
Le père de l'adolescente s'est aussi dit "infiniment reconnaissant vis-à-vis des sympathisants pacifistes qui ont fermement condamné la tentative d'assassinat de Malala, [...] qui prie pour sa santé et soutient la grande cause de la paix, de l'éducation, de la liberté de pensée et de la liberté d'expression". L'hôpital a aussi publié vendredi des photos de Malala assise et lisant un livre, et d'autres la montrant en train de regarder des cartes qui lui avaient été envoyées.
21 octobre 2012
Les nouvelles concernant la jeune militante Pakistanaise pour les droits des femmes que les talibans avaient tenté d'assassiner sont rassurantes. Malala Yousafzai, 14 ans, est désormais consciente et s'est levée vendredi pour la première fois depuis l'attentat le 9 octobre.
CBS News raconte que Malala, qui a été évacuée vers un hôpital britannique après que des médecins avaient réussi à extraire une balle logée dans la tête, a très peu de souvenirs de ce qui s'est passé:
[Malala] se souvient qu'elle était au Pakistan dans un bus scolaire et ensuite elle s'est réveillé dans un pays étranger. La première chose qu'elle a demandé quand elle est sortie du coma dans lequel elle avait été plongée était de savoir dans quel pays elle était.
Malala n'est plus sous respirateur artificiel mais reste intubée pour pouvoir respirer. Elle ne parle pas encore et communique en écrivant. Les médecins espèrent pouvoir commencer la chirurgie réparatrice d'ici quelques semaines, dès que Malala sera en meilleure santé. Actuellement, elle est traitée pour une infection un niveau de sa blessure.
Pendant ce temps au Pakistan, dit CNN, les talibans menacent les journalistes qui tentent de couvrir la tentative d'assassinat de la jeune fille.
Malala Yousafzai est devenue une des figures de l'anti-extrémisme, à l'âge de 11 ans, quand elle a ouvert un blog (sous pseudo) sur la BBC pour raconter la vie de sa région contrôlée par les Talibans, et son désir d'aller à l'école. Si elle s'en sort, les Talibans ont promis qu'ils essayeraient de la tuer à nouveau, ce qui n'étonne pas William Dobson, de Slate.com:
«Une adolescente en faveur de l'éducation des filles est la chose la plus terrifiante au monde pour les Talibans. Elle n'est pas une activiste d'une ONG occidentale qui vient de débarquer dans la région pachtoune et distribue des manuels. Elle est beaucoup plus dangereuse: une partisane du progrès et de l'éducation vivante et du coin. Si des gens comme Yousafzia se multipliaient, les Talibans n'auraient plus d'avenir.»
Le Monde.fr avec AFP | 09.10.2012 à 18h47 • Mis à jour le 10.10.2012 à 07h33
Malala, militante de 14 ans, survit par miracle à une attaque des talibans
Une équipe de médecins pakistanais s'est rendue mercredi à Peshawar, la grande ville du nord-ouest pakistanais, pour déterminer si la jeune fille doit recevoir des traitements à l'étranger. Un Boeing 737 du transporteur pakistanais PIA était sur le tarmac de l'aéroport de Peshawar, prêt à transporter au besoin l'adolescente à l'étranger, la destination la plus probable étant Dubaï.
La jeune fille s'était fait connaître en 2009, à 11 ans, en dénonçant sur un blog de la BBC les violences commises par les talibans, qui incendiaient les écoles pour filles et assassinaient leurs opposants dans sa vallée de Swat, comme dans les régions voisines depuis 2007. La jeune fille avait été filmée, en larmes, dans un documentaire télévisé dans lequel elle expliquait vouloir devenir médecin.
PREMIER PRIX NATIONAL POUR LA PAIX
Elle avait reçu l'an dernier le premier prix national pour la paix créé par le gouvernement pakistanais et avait fait partie des nominés au prix international des enfants pour la paix de la fondation néerlandaise Kids Rights.
Malala Yousufzai a été attaquée en plein jour par des combattants du Mouvement des talibans du Pakistan (TTP), allié à Al-Qaida, devant son école de Mingora, la principale ville de Swat, reprise par l'armée aux rebelles en 2009. Un responsable de la police locale, Rasool Shah, a indiqué qu'un des assaillants avait arrêté le bus avant d'ouvrir le feu. "L'un d'eux, qui avait une petite barbe, est monté et a demandé aux enfants laquelle d'entre elles était Malala. Il a tiré trois fois : la première balle a atteint Malala à la tête, la seconde a frappé l'épaule d'une de ses camarades d'école et la troisième a légèrement blessé une autre fille à la jambe", a-t-il déclaré.
"ELLE EST DANS UN ÉTAT CRITIQUE"
La jeune fille a été transportée dans un hôpital proche de Mingora, où les médecins l'ont d'abord jugée extrêmement chanceuse. La jeune fille a ensuite été transférée dans un hôpital militaire de Peshawar, où le pronostic était bien moins optimiste en début de soirée. "Elle est dans un état critique, a jugé un des médecins locaux, en soulignant que la balle s'était logée près de la nuque après lui avoir traversé la tête. Elle est en soins intensifs et semi-consciente, mais pas sous respirateur artificiel. Les trois à quatre jours prochains seront déterminants pour sa survie."
L'attaque a été revendiquée par Ehsanullah Ehsan, porte-parole du TTP : "Nous l'avions prévenue plusieurs fois qu'il fallait qu'elle cesse de parler contre les talibans, qu'elle arrête de soutenir les ONG occidentales et qu'elle prenne le chemin de l'islam." "Quiconque critiquera les talibans subira le même sort", a-t-il déclaré à l'AFP par téléphone et depuis un lieu inconnu. L'assaut a été condamné par le président Asif Ali Zardari, qui a toutefois indiqué qu'il n'entamerait pas la détermination de son gouvernement à combattre les rebelles islamistes et à défendre le droit des femmes à l'éducation.
"Nous condamnons fermement l'attaque contre Malala. La violence dirigée contre les enfants est barbare, c'est un acte de lâcheté", a commenté la porte-parole du département d'Etat américain, Victoria Nuland. La diplomate a exprimé les sentiments des Etats-Unis à l'égard de la jeune fille, "des autres blessées et de leurs familles".
Témoignages • Malala Yousufzai : La rue de Karachi s'indigne | Courrier international avec Dawn.
Alors que les talibans ont tenté d'assassiner la jeune Malala Yousufzai, toujours dans un état critique, le quotidien Dawn est allé recueillir les réactions dans la rue à Karachi. Sans surprise, des étudiants aux restaurateurs en passant par les cordonniers et les professeurs, tous condamnent cette agression et s'interrogent sur l'incapacité du gouvernement à empêcher de tels actes. "Si les talibans peuvent parler aux médias, pourquoi le gouvernement peine-t-il autant à les attraper?", demandent-ils. Certains considèrent la jeune fille de la vallée de Swat comme leur fille ou leur sœur. D'autres soulignent l'importance de l'éducation et des gens qui, comme Malala, la défendent.
■ 2 ■ Pour Ali Khan, étudiant en économie, "cette affaire doit faire l'objet d'une enquête approfondie et cette attaque être fermement condamnée. Il faudrait prendre des mesures pour collaborer avec le gouvernement local, dépolitiser les forces de l'ordre et mettre un terme aux activités des talibans. Il est évident que ces gens sont contre l'éducation.
■ 3 ■ Malala est un atout pour l'avenir du pays, elle
■ 4 ■ Pour Zubair Khan, cordonnier, "le gouvernement devrait faire plus d'efforts pour lutter contre la talibanisation. Aucun pays ne peut progresser sans éducation. Il est inacceptable de s'attaquer à des étudiants".
■ 7 ■ Amal, étudiante qui préfère ne pas se faire photographier, déclare que "nous devons mettre fin à ce terrorisme, mais je n'ai aucun espoir du côté du gouvernement".
■ 8 ■ Alishpa, enseignante qui n'a pas souhaité être photographiée, considère que "le gouvernement devrait prendre en charge les frais médicaux de Malala maintenant. Il devraient la soutenir face à un avenir incertain. Je prie Allah pour son rétablissement".
© Zehra Naqvi & Nadir Siddiqui / Dawn
Publié le 20/10/2012
Dans Slate.fr, LU,VU & ENTENDU - MONDE -
En 1983, à Quetta, au Baluchistan, à l'ouest du Pakistan, j’avais fait ce croquis…
Une petite fille… Elles étaient quelques-unes qui venaient s’amuser avec Mady et lui avaient donné des poupées en chiffon, qui sont peut-être encore quelque part à Boningal.
Elle doit avoir près de 40 ans maintenant…
Janvier 2013. Nous avions donné les poupées à Emma, il y a quelques années.
©PhD
5 avril 2013
Journal de Boningal